JPG: Photos by Jean-François Dupuis

lundi 23 novembre 2015

Le mont Golgotha du Québec par Jean-François Dupuis

Pour M. Messier, cette communauté a incarné ni plus ni moins qu'un vrai paradis. Au plus fort de sa popularité, elle comptait une cinquantaine de membres à L'Avenir. «Toutes les vocations avaient leur toit. Le père Blais voulait l'auto-suffisance de tous, que l'Église rende accessible la vie des couples mariés à l'intérieur de la communauté. Les projets de famille étaient extraordinaires avec l'enseignement de l'école sur place», raconte-t-il.

Tout un domaine a ainsi vu le jour, au sein duquel divers bâtiments ont été érigés : magasin, moulin, cafétéria, grotte d'adoration, calvaire illuminé, etc. C'est sans oublier la vocation agricole rendue possible grâce aux serres de légumes, vergers, cueillette de petits fruits, pépinière. Deux lacs artificiels permettaient également la pisciculture. «Le père Blais comprenait l'urgence des temps que nous vivons et il n'a rien ménagé de sacrifice et d'énergie pour pouvoir rendre la communauté des plus accessibles à notre monde d'aujourd'hui», est d'avis son fidèle. (Source le journal l'Express)




 Mais le destin laissait présager un avenir moins prospère. «Notre supérieur est décédé (en 2007), les vocations ont basculé. Le monde a vaincu», laisse tomber celui qui assure aujourd'hui la présidence de la Société, dans l'attente d'un acheteur. Gare à Satan
Comment expliquer ce déclin? Selon M. Messier, au Québec, les gens ont perdu la foi et Satan aurait réussi à semer la zizanie, le doute, les hésitations.
«Chacun doit se prendre en main et accepter avec beaucoup d'humilité d'être corrigé. Notre monde d'aujourd'hui n'accepte plus les directives. L'orgueil est le péché de Satan. On ne sert plus Dieu, mais on est au service de Satan. On se laisse duper…», exprime-t-il.

Pourtant, M. Messier vit la mort de la Société reine de la paix avec sérénité. «Ça me fait un peu de peine. C'est un très bel emplacement. On ne manquait de rien. C'était un lieu de prière extraordinaire. On était un peu comme la maison mère», évoque-t-il.

L'Ordre du Cœur Immaculé a vu naître, et mourir, d'autres communautés, comme celles de la Colombie Britannique et d'Angleterre. Celles de Lefebvre, du Manitoba et de la France seraient toujours vivantes, tout comme le Domaine 4 saisons, de Saint-Alexandre de Kamouraska, où M. Messier s'établira lorsque le site de la Société reine de la paix sera vendu.







 Les apparitions de Marie n'ont pas suffi
L'Ordre du Cœur Immaculé et de S. Louis-Marie de Montfort sera demeurée marginale jusqu'au bout. «Père Blais a été rejeté par monseigneur, traité de désobéissant tel Saint-Louis M. Montfort, accusé de sectaire pendant qu'il était fidèle au pape et à l'Église», relate M. Messier.
Au dire de celui-ci, Jésus, dans sa miséricorde infinie, n'a cessé de lancer des appels : la Sainte-Vierge a multiplié ses lieux d'apparitions pendant 12 ans publiquement, à chaque 13e jour du mois. «Mais nous avons été ridiculisés par le public, les médias et ignorés par l'évêché, déplore le fervent croyant. Satan a utilisé tous ceux qui pouvaient faire ses outils pour détruire la communauté extérieurement et il a réussi».

Questionné sur ce qui a valu cette non-reconnaissance, M. Messier semble encore perplexe. «On n'a jamais vraiment compris…», conclut-il.






vendredi 6 novembre 2015

Photographe à Sherbrooke

Photographe à Sherbrooke, ma démarche artistique est basée sur l’étrange et l’intime.
Dans mes photographies, j’aime explorer les limites, les frontières. Celles de notre identité, celles de l’image, celles du monde. Selon moi, une image doit porter un univers en elle. Un monde qui doit s’appuyer sur le nôtre pour le bouleverser.





Jean-François Dupuis photographe

La démarche est totale et passe par son filtre tous les objets qu’elle observe. Ce faisant, il crée un corpus cohérent aux éléments autonomes qui fonctionnent dans leur unicité d’objet photographique mais qui s’enrichissent également des échanges et des relations qu’ils instaurent entre eux.
Ayant grandi à Sherbrooke et souvent séjourné à Montréal, c’est à Montréal que Dupuis a développé son approche de la photographie. L’influence culturelle de cette  ville n’est pas étrangère au regard qu’il porte sur son élément. Dans son travail se pressentent, certes, des inspirations picturales «Classiques», contemporaines allemandes et américaines, mais c’est surtout dans la synthèse d’une culture urbaine revendiquée et d’un regard construit, choisi et individuel que se trouvent les scellements de sa démarche artistique.




http://www.city.jfdupuis.com/